Le véritable pantalon à pont

Le véritable pantalon à pont de la Marine Nationale

Une poche arrière et deux poches avant. Fermeture par boutons à large pont.

N'hésitez pas à consulter notre guide des tailles afin de vous aider dans le choix de votre pièce. 

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Le pantalon à pont
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Les vêtements et accessoires fabriqués pour l’armée ont depuis longtemps une seconde vie hors des zones de combat, dans les arcanes de la mode, et même auprès des plus anti militaristes ou libertaires d’entre nous.

La rigueur de leurs coupes est étudiée aussi pour donner de la prestance aux hommes, et une fois usés ces vêtements donnent un "cool" à nulle autre pareil. Qui saurait y résister ?

Solides comme la discipline, confortables comme la fraternité, belles comme l'honneur, les valeurs militaires appliquées aux vêtements en font des pièces auxquelles l’on s’attache et qui durent.

deTOUJOURS chine et sélectionne pour vous des vêtements et accessoires neufs, classiques ou rares.

Pièce vintage. 

Fabrication en coton. 

Se lave en machine jusqu'à 60°

Depuis 1965, les tailles de l'Armée Française ont été modifié, afin de ne pas vous tromper, voici quelques informations complémentaires. Les tailles de ce pantalon sont composées d'un nombre correspondant au tour de ceinture en centimètres et la lettre correspond à la taille de la personne : 

Nombre : tour de ceinture en cm

Lettre : C (-1,70m), M (entre 1,70m et 1,80m), L (+1,80) 

Côté culte

Ce pantalon MASCULIN avec son allure intemporellement élégante, au double boutonnage reconnaissable, est de source française et de la fin du XVIIIe siècle. Il va longtemps être l’une des pièces permanentes de l’uniforme du marin ce qui va permettre la conservation de sa forme jusqu’à nous intacte, et sa production au long cours quand, ailleurs dans la société, il sera passé de mode pour les hommes un temps.

Mais c’est bien la mode FEMININE aussi qui va se l’accaparer tôt, et le faire changer de genre avec la petite révolution des « femmes à pantalons » du début du XX° siècle, vêtement autrefois proscrit pour elles : la nouvelle vague les bains de mer sonne le début de l’acceptation du pantalon « mou » à la plage pour les femmes, un phénomène de société massif qui séduit bien au-delà des « garconnes » et signe une nouvelle allure. S’habiller dans un style marin est à la mode dans les stations balnéaires, naturellement ce pantalon sera l’un des premiers à être porté pour son thème et copié par les maisons de couture, il va ainsi marquer durablement la rétine du grand public : marinières, pantalon à pont, larges ou plus resserrés, cheveux plaqués et au carré, large bandeau...

Le pantalon à pont devient l’uniforme de ce nouveau mode de vie plus libre, plus épuré, fonctionnel tout autant qu’intellectuel. Déjà dès la fin du XIXème siècle, des femmes comme George Sand, Rosa Bonheur ou Hubertine Auclert avaient revendiqué ce droit (Par ordonnance, la Préfecture de Paris interdit, en 1800, le port du pantalon par les femmes) et devaient présenter un permis de travestissement, prétendre qu’elles exerçaient un métier d’homme, pour être autorisées à porter le pantalon, ensuite repris par leurs héritières, Gabrielle Chanel avant Zelda Fitzerald, Greta Garbo, ou encore Marlène Dietrich

C’est aussi la nouvelle pratique du sport qui accéléra l’avènement du pantalon dans le vestiaire féminin. L’équitation, le cyclisme, l’automobile sont autant d’activités qui vont favoriser l’adaptation de la tenue des femmes, justifiant le déclin progressif de la jupe et de la robe, même si cela ne se généralisera qu’à partir des années 1950/60.

Ainsi 30, 40 , 60, 70, 80 …. Les décennies mode s’enchaînent sans jamais lâcher cette esthétique, d’un environnement très chic de privilégiés en villégiature, à celui très canaille et urbain des bals populaires. Il est élastique socialement comme beaucoup de vêtements, modèles de tous les autres.

Devenu donc UNISEXE, car les hommes élégants n’ont jamais lâché la rampe de ce repère sartorial, il fait un retour important dans les vestiaires masculins à l’heure où le goût du vêtement de travail opère un raz de marée dans les choix de pantalons icônes.

 Sa source marine : L’histoire commune raconte que ce pantalon, dépourvu de braguette, était le plus adapté pour descendre les cordages, les bouts, et ne pas se prendre dans les mailles des filets. Porté avec une vareuse, ne comprenant pas de bouton non plus, il devient ainsi l’uniforme des marins militaires. Si la praticité de cet ensemble est sans équivoque, il semble que cette anecdote ne soit pas à l’origine du développement du pantalon à pont. Cette idée se confirme en observant correctement le pantalon à pont des marins : il est, paradoxalement, celui qui comporte le plus de boutons.

Le « pont », précisément, est la partie de tissu qui se rabat sur le devant du pantalon, et s’attache par un boutonnage sur les cotés et à la ceinture. A la fin du XVIIIème siècle, les culottes de l’Ancien régime, vêtements aristocratiques, sont dénigrées au profit du pantalon par les « sans culotte », justement. Le pantalon à pont est l’un des modèles privilégiés par les hommes, outre le mythique pantalon rouge à rayures. Il est alors un pantalon à « petit pont », classique et boutonné à la ceinture. A la fin du XIXème siècle, ce modèle s’affirme et se porte à « large pont ». Le rabat s’élargit, les boutons deviennent visibles et sont déportés sur les côtés. Ce modèle révisé du pantalon à pont s’infiltre résolument dans les métiers de la marine. 

 Chez deTOUJOURS, il vient inévitablement de la source qui seule à conserver de manière stable son design originel et donc des équipementiers de la marine, en stock neuf, mais plus fabriqué