Le poncho traditionnel argentin
L'authentique poncho argentin brodé à Buenos Aires.
Taille unique.
Pour des raisons de fabrication artisanale, les délais de production peuvent légèrement varier. N'hésitez pas à nous contacter pour connaitre les disponibilités et les délais à contact@detoujours.com
Artisanat Argentin
Dans les plaines sud américaines les gauchos sont maitres des lieux. Rois de la pampa argentine, ils sont gardiens des troupeaux, tout autant que gardiens des champs. Probablement d’origine quechua, gaucho signifie tour à tour « solitaire », « vagabond », « paysan » ou « amant », dans une synthèse évidente qui dit bien l’amour de ce cavalier pour ses terres, mais aussi cette quête essentielle de liberté. Véritable cow-boy d’Argentine, il traverse les étendues infinies de la pampa à la recherche de ses troupeaux tout comme de son indépendance. Le gaucho fait le choix d’une vie austère, isolée où les nuits à la belle étoile sont fréquentes, et la guitare sa meilleure compagne. Il n’est pas rare, cependant, que le gaucho s’établisse dans un petit rancho, se sédentarise et fonde une famille. Il reste une figure incontournable de la culture argentine, notamment depuis le XIXème siècle et les guerres d’indépendance. Allié des armées de libération, on lui confère, aujourd’hui encore, une aura faite de courage et d’honneur.
Le vestiaire gaucho s’inscrit dans cet héritage mythique du cow-boy valeureux et libre. Chez deTOUJOURS, nous allons chercher la tenue gaucha à sa source, chez notre fabricant historique, implanté depuis toujours à Buenos Aires.
Laver délicatement. Maximum 30°.
Côté culte
Si le poncho mexicain est dominant dans la représentation « mode » de cette pièce latino-américaine du vestiaire patrimonial devenu un classique mondial, le poncho argentin apporte un nouvel horizon graphique et de références, une élégance typique qui va révolutionner votre vision de ce vêtement.
Historiquement, le poncho se porte des Andes jusqu’en Californie, mais il est particulièrement utilisé quotidiennement par les gauchos pour son aspect pratique et multifonctionnel dans le cadre de leur métier. A cheval, par mauvais temps, il sert à se protéger du froid hostile, par beau temps, il se porte roulé sur l’épaule, et par tous les temps, il devient couverture pour dormir. Parfois, même, enroulé autour du bras, il sert de bouclier contre un ennemi trop violent. Arme, écharpe, couverture, pardessus, matelas, cape, sacoche, il est indispensable à celui qui parcourt la pampa à cheval. Le paradoxe, certainement, reste que « poncho » est étymologiquement dérivé de « paresseux », car très peu commode pour le travailleur.
Le graphisme de ce vêtement traditionnel tissé ou tricoté selon le modèle s’inscrit dans le territoire et est décliné en fonction des particularités locales. Chaque province a adopté ses propres motifs et ses propres couleurs. Porté comme un drapeau, cet étendard textile est souvent signe de rang social, d’appartenance territoriale, ou de célébrations et deuils. On pense, par exemple, au poncho patria, bleu foncé sur le recto et rouge au verso, adopté par l’armée au XIXème siècle, qui se distingue, entre autre, du poncho vichara, de confection plus grossière, gris ou bleu ciel à franges.
Cette esthétique gaucha s’exporte au-delà des frontières et la jeunesse américaine s’en empare aisément. La culture folk et rock se l’approprie comme une signature du cool dès les années 60. Du public de Woodstock, aux westerns spaghettis, le poncho est hissé en étendard d’une autre façon de se vêtir. Une image héritage inconscient des gauchos libres et valeureux, qui devient une alternative anticonformiste.