Le chapeau creusois en paille
L'authentique chapeau creusois fait en France, à la main.
En 100% paille.
La paille est tissée à la main, chaque chapeau fait un à un dans l'atelier français de la Maison Coustillères. La fabrication de ce chapeau peut prendre un délai variable en fonction de la disponibilité des artisans.
Pour plus de précisions n'hésitez pas à nous contacter à contact@detoujours.com
Chapellerie française du patrimoine
La France est une terre de régions aux fortes identités, qui a encore une grande tradition folklorique vivante et ses amateurs fidèles, dans la chapellerie également ce qui a permis de conserver miraculeusement des savoir-faire ancestraux, des outils et des machines d’un autre temps.
La Maison Coustillères sélectionnée par deTOUJOURS est une chapellerie familiale, « Entreprise du Patrimoine Vivant », implantée depuis le début du XXème siècle, dans un petit village du Tarn et Garonne. Le site est historiquement connu pour son travail du chapeau depuis 1798, l’idée d’une femme qui, alors bergère, eut l’idée de tresser des brins de paille jonchant les champs. Rapidement, elle propage son idée et les premières maisons de chapellerie naissent. Dans ce village, on trouvera jusqu'à qu’à vingt cinq usines et plus de deux milles ouvriers et ouvrières au plus haut de l’activité.
En 1920, l’histoire familiale débute avec Marius qui y crée sa propre chapellerie travaillant exclusivement la paille, puis son fils Louis et enfin son petit-fils Jean-Claude développent activement cet héritage patrimonial en y incorporant le travail de la laine. Alors que chaque région développait son propre chapeau, ce savoir-faire de niche s’est concentré chez ces artisans spécialistes qui sont les seuls à avoir les capacités de continuer à les produire dans les règles de l’art pour les amoureux de l’histoire et du style que sont les fidèles deTOUJOURS.com
Un savoir-faire diffusé dans de nombreuses maisons de Haute Couture les plaçant ainsi entre luxe et patrimoine, mais chez deTOUJOURS restitué dans leur design originel, témoignage d’une culture à la source de la mode.
Fabriqué à la main en France, par notre Entreprise du Patrimoine Vivant.
En cas de taches, essuyez avec un chiffon imbibé d'eau chaude mélangé avec un détergent synthétique non agressif, le mieux reste le savon de Marseille.
- Salissure : retirez la tache par un léger brossage à l’aide d’un chiffon. Si celle-ci ne partent pas, utilisez une lingette pour le visage ou pour bébés, elles sont généralement assez efficaces.
- Tâche de graisse : ajoutez quelques gouttes d'ammoniaque. Cela doit être fait surtout pour la partie intérieure (gros grain en tissu).
- Grosses taches : frottez avec un chiffon imprégné d'une pâte composée d'eau oxygénée et de talc ou de pierre de sommière. Laissez agir la pâte quelques minutes avant de passer délicatement une brosse douce afin d'évacuer la pâte.
Ensuite rincez avec un chiffon imprégné d'eau.
Attention : Ne pas trop mouiller un chapeau de paille, il peut se rétrécir !
Côté culte
A mi-chemin entre l’esthétique de Nelie Olson dans « La petite Maison dans la prairie », le monde de « Peter Rabbit » de Beatrix Potter, et celui des ladies du countryside anglais, ce chapeau de paille est aussi celui des jolies filles de la campagne française du centre de la France, qui évoque une bergère fantasmée. Toujours fabriqué pour le folklore Creusois, il arrive jusqu’à nous avec sa forme de cloche, unique.
Ainsi, votre chapeau creusois est un peu la quintessence de l’accessoire qui traverse les siècles avec son design affirmé. Sa visière aux larges rebords, ainsi que sa nuque rigide protègent du soleil, tout en épure. Sa forme intemporelle est agrémentée de deux larges et graphiques rubans noirs. De Jane Eyre, aux héroïnes britanniques de Jane Austen, de l’ambiance brumeuse d’Orgueil et Préjugés aux tableaux flamands du XVIème, ce chapeau entre calotte et coupe bergère, traverse les âges et les frontières, si bien qu’il se revisite plus récemment sur les podiums comme un vestige d’un rêve naturaliste. On l’a croisé chez Simone Rochas ou Chanel, ainsi que dans les rues japonaises et coréennes pour sa forme minimale. Le chapeau de paille au sens large est un élément permanent du vestiaire féminin.
Alors qu’il était l’accessoire indispensable du travail rural, dès le Moyen Âge, adopté aux champs et conçu pour ses rudes travaux, il a peu à peu fait flores pour les activités de plein air de toutes les Dames : Au XVIème siècle, sur l’impulsion des Médicis, il gagne ses lettres de noblesse en séduisant les cours princières et les notables européens. Tressé de roseau ou de paille, à bords larges structurés autour du visage de la paysanne et de sa nuque, pour sa fonction essentielle de protection du soleil écrasant. Indice solaire 50 sans chimie et avec un supplément de style. Le commerce de la paille s’intensifie alors et des villages autrefois méconnus deviennent rapidement de grands centres de production du végétal et de fabriques, notamment en Italie, ou dans la région de notre fabricant dans le Tarn et Garonne. C’est au XIXème siècle en France que le chapeau de paille autrefois chapeau des champs devient « chapeau de jardin ». Les élégantes le portent lors de promenades mais osent aussi les soirées plus mondaines, en agrémentant le « faussement modeste » couvre-chef de rubans, fleurs, et broderies.
Chez deTOUJOURS, nous sélectionnons vos chapeaux de paille chez le dernier chapelier français qui travaille le matériau à la main. Nommée Entreprise du Patrimoine vivant, son atelier est basé dans le sud-ouest. Grande qualité du végétal, grande finesse de tressage, sont les clefs de voûte d’un bon chapeau de paille. C’est son maillage particulièrement fin et homogène qui lui confère une grande résistance, l’empêchant de se fragiliser à l’usage.