Le véritable col de nonne
Le véritable col de nonne, fait en Italie par le tailleur historique du Vatican.
Col ajustable sans manche, avec col cheminée, bouton à l'arrière
De couleur blanche
Taille Unique
Manifatture Mario Bianchetti
Manifatture Mario Bianchetti, Roma.
La famille Bianchetti est le principal fournisseur de vêtements ecclésiastiques d’Italie et l’un des fournisseurs de la papauté, il est considéré dans cet univers comme la haute-couture de la mode sacrée.
La maison perpétue à l’identique depuis des générations des vêtements liturgiques sur lesquels le simple changement d’une couture est considéré comme une « révolution » dans un monde où certains codes vestimentaires n’ont pas changé depuis le XIIe siècle.
Fabriqué en Italie
Côté culte
Chez deTOUJOURS, nous reconnaissons la dette évidente que doit la mode à l'histoire du vêtement monacal. La robe de nonne, le surplis brodé, la chemise de clergyman, et désormais ce col, sont autant de vêtements définitivement modèles pour le reste de la mode. Le précepte de Mies van der Rohe "Less is more ", dans un début du XXe siècle où le minimalisme était à son apogée après la première guerre mondiale, est un angle esthétique, une philosophie qui s'applique dès lors au vêtement : Jeanne Lanvin ou Valentina Schlee, en première de cordée.
Détourné de sa forme première, le vestiaire monacal est devenu en effet une source permanente d’inspiration pour les maisons de mode, mais pas uniquement. L’avant garde des années 1920 et 1930 reprend directement ces lignes épurées et nettes. Plus tard, les années 1960 s’inspirent de cette silhouette, quasi futuriste, dont les formes rejaillissent dans l’art contemporain, et aboutissent une expression vestimentaire d’avant-garde dans les années 80 de la création anversoise , Martin Margiela compris.
Leur épure reste le repère sûr des maisons de haute couture ( Comme des garçons, Issey Miyake, Calvin Klein ou Céline, entre autres) et résonne comme une source inépuisable de formes.
Si aujourd’hui, l’habit monacal est un signe d’élégance et d’intemporalité, il était autrefois surtout un marqueur social fort. Il permet, en effet, de reconnaître immédiatement le religieux et la religieuse, de celui qui ne l’est pas. Le voile est plus particulièrement la pièce d’habillement qui distingue une religieuse d’une laïque. Ainsi le terme « prendre l’habit » ou « prendre le voile » devient le raccourci sémantique signifiant « devenir religieux ».
A l’origine, ce petit col amovible était intégré à ce que l’on appelle la “guimpe”, une sorte de couvre chef, généralement blanc, couvrant la poitrine et le cou. La guimpe s’est progressivement allégée jusqu'à devenir un plastron, une sorte de corsage léger, sans manches, qui se porte sous les robes à décolletés et monte discrètement dans le cou.
Chez deTOUJOURS, nous vous proposons ce plastron, confectionné dans les ateliers du tailleur de pape. Boutonné dans le cou, il s’insère sous ou sur toutes les tenues, et pourquoi pas, à même la peau.
Le terme « modestino » existe en italien pour ce col: La modestie est ainsi à la fois une qualité d'une grande grâce , mais aussi le nom d’un petit bout de tissu fabriqué pour les nonnes dans un souci de couvrir sobrement leurs attributs.
La pudeur des comportements comptant toujours plus que celle qui consiste à cacher ce que la création nous a donné, le "modestino" n'est pas réservé par nous à un sacerdoce ou à un usage premier degré.
Cette sorte de mini paletot / plastron détourné comme un accessoire graphique est particulièrement adapté à finir un look sombre par une touche de lumineuse , ou à protéger du frais une poitrine ouverte aux quatre vents .