Le petit panier marocain

Le panier traditionnel marocain, fait office de cabas à remplir de fruits depuis la nuit des temps au Maghreb, et de longue date sur tous les marchés méditerranéens, le "contenant" universel idéal.

Ce cabas en feuilles de palmier, version MINI, avec 2 anses reste un incontournable. Au final un petit fourre-tout léger, écologique, équitable, et joli. La vannerie marocaine est réputée pour sa solidité et sa souplesse, mais cet artisanat s'est développé sur tout le bassin méditerranéen.

Trois tailles de mini panier, à remplir de trousses et autres sous sacs, d'un bouquin et d'un porte-monnaie.

Du marché à la plage il n'y a qu'un pas, où le mini panier à fait ses preuves où en lieu et place d'une serviette XXL destinée au grand panier, on transporte nos accessoires indispensables d'été comme dans un sac à main.

A la ville il est difficile de s'en séparer, et il devient le fourre-tout sac à main, encore un pas supplémentaire dans le détournement, franchi allègrement par toutes les filles élégantes qui voulaient prolonger en milieu urbain l'ambiance iodée et naturelle qui les rend belles.

C'est parti pour le mini panier toute l'année.

Dès les années 30 l'osier, et la feuille de palme sont utilisés pour les sacs pour Dames, avec un pic de mode dans les années 50 dans les plus hautes sphères de la couture, mais les jeunes filles l'adoptent déjà brut à la ville que ce soit aux USA, ou à Paris. Il reste un indispensable de l'été de l'Italie, à la Provence en passant par les Baléares, et même les plus exigeantes ne penseraient pas à prendre autre chose pour transporter tout leur nécessaire pendant les vacances !

Les égéries rocks, les idoles des années 60's, les anglaises d'un "One year in Provence", les jeunes filles en fleurs, comme les mamans débordées... toutes adoptent un jour ou l'autre le BON panier, celui en Doum, celui de leur mère ou grand-mère, juste pour le plaisir magique que procure ce cabas : l'impression immédiate de débrailler de la vie moderne, de sentir comme une madeleine de Proust du sud, l'odeur du Monoï et du Basilic... et peut-être aussi un long riff de guitare psychédélique.