La veste de travail en coton moleskine
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  • Le Bleu de travail en coton moleskine
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La veste de travail en coton moleskine

L’authentique veste de travail de la maison Adolphe Lafont. Patron originel depuis 1896.

  • Coloris : Bleu ou noir.
  • Genre : Unisexe.
  • Matière : Moleskine 100% coton traité Sanfor@410g.
  • Tailles : Du 36 au 60.
  • Conseil tailleLa veste taille normalement, choisissez votre taille habituelle !

L’authentique veste de travail Adolphe Lafont. Patron originel depuis 1896.

107,00 €
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Lafont

LAFONT fait partie de l’histoire du vêtement de métier. Ce fabricant encore leader sur ce créneau de nos jours, est LA référence depuis 1896.

Parti des vêtements de charpentiers, ou de tailleurs de pierres des compagnons du tour de France, il a fourni l’explosion de l’industrialisation du XIXe, jusqu’en Angleterre, et garde la paternité incontestée de l’authentique bleu de travail.

Détourné très tôt par les aristocrates taillants leurs rosiers, les freaks new yorkais branchés des années 70, Sophie Marceau en salopette Lafont dans "La Boum", ou comme Coluche sur scène, LAFONT est l’heureux détenteur de patrons de coupes indémodables.

LAFONT

Col chevalière. Fermeture à boutons apparents.
Manches montées demi-pivot.
Poignets rapportés boutonnés,1 poche poitrine à parement,1 poche intérieure, 2 poches basses à parement.

LAFONT

Tout comme le jean, la matière est connue pour être solide et s’embellir avec l’âge avec l’avantage supplémentaire d’être chaude et donc adaptée pour l’hiver et saine l’été. 
La moleskine est la matière de référence pour le work-wear français.
Le nom moleskine vient de l’anglais " mole skin ", qui signifie littéralement " peau de taupe " en référence au touché de la matière.
La matière étant tissée très serrée et ayant des " poils " courts, l’acier fondu glissait dessus, protégeant les ouvriers des éclaboussures.
La moleskine était utilisée dans la fabrication de leurs pantalons mais aussi des tabliers.Le tissu est de la famille des futaines, tissé serré et en coton brossé lui donnant un effet duveteux qui est ensuite tondu pour lui donner cet effet peau de taupe.
En France, le vêtement de travail s’est développé à la fin du XVIIe siècle en réponse à l’évolution de l’industrie. Les vêtements étaient alors constitués de tissus en coton tissé de manières différentes tel que le velours, le satin et la moleskine. Adolphe Lafont a eu l’idée de créer des habits adaptés à chaque profession.

GUIDE DES TAILLES LAFONT

Pantalons, Cottes à bretelles (salopettes), Vestes

Taille  Point Lafont  Taille universelleTour de poitrine (cm)Tour de taille (cm)Tour de bassin (cm)
36 0 XS 81-84 69-72 85-88
38 0 XS 85-88 73-76 89-92
40 1 S 89-92 77-80 93-96
42 1 S 93-96 81-84 97-100
44 2 M 97-100 85-88 101-104
46 2 M 101-104 89-92 105-108
48 3 L 105-108 93-96 109-112
50 3 L 109-112 97-100 113-116
52 4 XL 113-116 101-104 117-120
54 4 XL 117-120 105-108 121-124
56 5 XXL 121-124 109-112 125-128
58 5 XXL 125-128 113-116 129-132
60 6 XXXL 129-132 117-120 133-136
62 6 XXXL 133-136 121-124 137-140

Côté culte

La révolution industrielle voit naître l’usage du bleu de travail. Destiné à l’ouvrier, il est résistant et pratique. Ses multiples poches (trois extérieures et une intérieure)  garantissent, à l’ouvrier, de conserver outils utiles et moins utiles à portée de main, tandis que ces manches raccourcies l’empêchent de se prendre dans une machine tranchante.  Il doit son nom à sa couleur, 

le bleu de Prusse, obtenue grâce à l’indigo, plante tinctoriale peu coûteuse et nécessitant peu d’entretien. Le choix de la moleskine, tissu épais et brossé, garantit la sécurité de ceux qui la porte. Cette veste solide protège de l’outil tranchant, tout comme des projections de métal. 


La veste de moleskine traverse les décennies et acquiert rapidement le statut de symbole. Taillée dans des étoffes de couleurs variables en fonction du corps de métier, elle est un outil de différenciation et d’identification. Au contraire des anciennes blouses de travail, parfois ornées de broderies empruntées au registre du costume régional, elle n’est pas l’indicateur d’une provenance géographique et n’opère pas de distinction d’âge ou de sexe de celui qui la porte. Le « bleu » incarne l'expression d’une identité davantage sociale et professionnelle, ouvrière et masculine. Il est aussi une image politique, la figure d’

une classe qui déborde l’individu, en témoigne le vocabulaire visuel développé par les partis et syndicats dans l’entre-deux-guerres. Avec l’expression « col bleu », il devient même une métonymie : le col désigne la veste, la veste l’ouvrier, et le bleu la métaphore de ceux qui le revêtent, en opposition au « col blanc », figure des cadres voire de la classe patronale. Roland Barthes le mentionne très justement : « Le bleu de travail sert à travailler, mais il affiche aussi le travail ». 

Les années font progressivement perdre au bleu de travail sa fonction première, pour en faire le 

réceptacle et le symbole de revendications. De l'usine au travail rural, le bleu de travail se fait une place à la ville. Après la Première Guerre mondiale, il est un support pour plusieurs artistes et penseurs qui réfléchissent au renouveau du vêtement dans la société du XXème siècle. L’esthétique industrielle, représentée par des mouvements artistiques comme le Bauhaus, imprègne la culture vestimentaire dès les années 20. En Mai 1968, il est porté par les étudiants grévistes comme revendication d’un héritage, et sera détourné, repris et cité bien au-delà des manifestations étudiantes. 

La veste de travail inspire, à son tour, l’industrie de la mode et s’impose bientôt un engouement international pour le french workwear. En 1968, Yves Saint Laurent propose une combinaison de travail. En 1999, c’est au tour de Alexander Mc Queen de puiser dans le vestiaire ouvrier, des femmes, cette fois. Dans les années 2000, Jean Paul Gaultier invite la salopette, tandis que Hermès présente une combinaison. En 2015, Agnès B., Dries Van Noten et Kenzo s'inspirent directement du french workwear. Enfin, en 2018, Maria Grazia Chiuri, pour Dior, fait défiler ses mannequins en bleu de travail. 

Cet engouement se diffuse à l’international, au Japon notamment, où non sans rapport avec les développements du vintage et de la seconde main, la question de la trace d’usage trouve de nouvelles lettres de noblesse : souvent râpés, troués, à la couleur passée par endroits et parfois rapiécés de toute part, les bleus les plus anciens, qui affichent les indices de leur fonction, acquièrent une nouvelle forme de popularité.